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Histoire

Noé c’est un drôle de nom pour une commune ! On pense inévitablement au personnage de l’Ancien Testament… Mais quelles sont les origines de notre village ? Voici quelques données historiques pour le mieux connaître.

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Brève histoire de notre village

Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir l’existence d’un foyer de peuplement remontant au Ve ou VIe siècles, suffisamment important pour donner lieu à une activité religieuse et funéraire.

La famille de Noé, qui possède la seigneurie, est mentionnée pour la première fois dans le Carculaire de Lézat, à la suite d’une donation de terres à l’abbaye par Benoît, son fils David et sa femme Amaïlia. La lignée descendrait des comtes de Toulouse. Au XIIe siècle, Roger de Noé est évêque de Comminges.

Un autre Roger accorde en 1224 une charte de coutumes à la communauté, représentée par un consulat de plus en plus actif. En 1355, le prince de Galles, fils du roi Edouard, surnommé « le Prince Noir » passe la Garonne à Noé au cours d’un raid punitif, et vandalise l’église. Faisant partie des stations possibles sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la commune voit se construire en 1498 une chapelle dédiée au saint, ainsi qu’une confrérie du même nom.

Les seigneurs de Noé qui ont des possessions multiples, au Fousseret ou à Ox notamment, s’installent à L’Isle de Noé (Gers) au XVIIe siècle et cèdent leur territoire à un conseiller au parlement de Toulouse, François de Chaubard, en 1680. Sa fille épouse un membre de la famille Lecomte, qui devient et reste propriétaire jusqu’à la Révolution.

En 1814, les troupes anglaises de lord Wellington traversent Noé, ainsi que celles du maréchal Soult qui passe une nuit au château. À la fin du XIXe siècle, l’activité essentielle agricole repose sur l’exploitation de 477 hectares de vignes, 212 de terres labourables et 83 de prairies artificielles.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, un camp d’internement est créé, réservé aux « apatrides et indésirables » selon la terminologie du régime de Vichy. En 1942, il reçoit vague de déportation voulue par Laval et Bousquet, qui provoque l’indignation Mgr Saliège. Il continue de servir de lieu de déportation jusqu’en juillet 1944, puis est utilisé par le comité départemental de Libération pour la détention de collaborateurs.

Dans les années 1960, le maire Jean-Baptiste Doumeng, communiste richissime surnommé « le milliardaire rouge » connaît une célébrité dépassant les frontières locales.

Pour en savoir plus… les armoiries

La simplicité des armoiries des Noé contribue à attester de l’ancienneté de cette maison seigneuriale du bas Comminges, qui pourrait remonter aux comtes de Toulouse. La reproduction tirée des annales capitulaires de Toulouse montre leur écusson losangé d’or et de gueules, placé à côté de celui des Noé-Montaut. Au XIXe siècle , le blason de la famille est autorisé à figurer sur les panneaux de la salle des croisades du château de Versailles, où il est encore visible.

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Pour en savoir plus… Noé

Le toponyme de la commune ne vient pas du patriarche biblique de l’ancien testament. Jusqu’au XIXe siècle, Noé n’apparait dans aucune archive ou représentation, et son culte se développe seulement à la fin de cette période. Le peintre Engalieres donne corps à la légende en réalisant sur les murs du chevet de l’église Saint-Martin, une fresque (1880) qui le montre au moment où il retrouve la terre, après le déluge.

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